Je partage quelques extraits d’un texte de Claude Willard, président de l’association « Les Amis de la Commune de Paris ». Le texte complet est à lire ICI.
« La Commune entend réaliser l’aspiration du mouvement ouvrier français du XIXe siècle : » l’émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes « . Fidèle à la Constitution de 1793, qui assignait à la société politique l’objectif d’établir » le bonheur commun « , la Commune se veut » la Sociale « . Répondant aux aspirations populaires, elle abolit le travail de nuit, interdit les amendes et retenues sur les salaires, combat le chômage, interdit l’expulsion des locataires (par ailleurs exonérés des termes encore dus), exerce un droit de réquisition sur les logements vacants. » …
« Les Églises séparées de l’Etat, la Commune instaure l’école laïque, gratuite et obligatoire, crée un enseignement professionnel, y compris pour les filles, et entame une réforme de l’enseignement. Pour en débattre démocratiquement, se réunissent dans plusieurs écoles instituteurs, parents d’élèves et membres de la Société pour l’Education nouvelle (soucieuse de rénover l’enseignement).
La Commune est aussi pionnière de l’éducation populaire. Elle instaure des cours publics, que Louise Michel évoquera avec enthousiasme : » Partout les cours étaient ouverts, répondant à l’ardeur de la jeunesse. »
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